Le seuil du pont romain 2, 95X95 cm "J’ai toujours été attiré par l’élément liquide ou plus précisément par son bouillonnement, d’entendre le bruit des vagues, ou celui des remous d’une rivière, mais surtout le besoin de m’y confronter sans pouvoir contrôler. Eloigné pour diverses raisons du bord de mer que j’affectionne tant, j’étais persuadé que les sensations procurées par le fait de me confronter aux éléments marins, à ce sentiment d’organiser ma vie en fonction des horaires des marées et des tempêtes hivernales se limiteraient aux faibles périodes de congés annuels. J’ai découvert depuis peu que cette philosophie de vie pouvait être transposable à des centaines de kilomètres de toute houle océanique. Pas question ici d’attendre la prochaine tempête ou un fort coefficient de marée mais de surveiller les débits des rivières, les périodes de fortes pluies et de fontes des neiges. Fasciné de la manière dont certains peintres comme Gustave Courbet arrivaient à tradui
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